Certaines personnes ne sont plus en mesure de réaliser certaines activités de la vie quotidienne. La nécessité d’une intervention externe: l'aide à domicile s'impose. Ce dernier peut les accompagner pour s’habiller, par exemple, pour faire les courses, pour préparer les repas, etc. Le bénéficiaire de ces prestations peuvent être des personnes âgées ou accidentées, handicapées ou malades. Si vous envisagez de vous lancer dans ce métier, sachez qu’aucune improvisation n’est tolérée. Ce domaine nécessite plusieurs critères et qualités personnelles. Ainsi, découvrez les préalables au métier d’aide à domicile pour pouvoir travailler auprès des personnes en perte d’autonomie ou dépendante.

En quoi consiste le métier d’intervenant à domicile ?

Appelé également auxiliaire de vie sociale, le métier d’aide à domicile consiste à accompagner les personnes fragiles afin de les maintenir à domicile. Que leur dépendance soit partielle ou permanente, elles ont besoin d’une assistance dans la réalisation des tâches matérielles de la vie quotidienne. Mais la mission du professionnel ne se limite pas uniquement en un travail matériel. Elle s’étend aussi dans des domaines plus personnels, moraux et sociaux. L’aidant peut être employé directement par la personne dépendante. Dans ce cas de figure, sa rémunération se fera par des chèques emploi service. Il peut aussi être rattaché à une association, à une entreprise de services d’aide à la personne ou encore à une collectivité locale. Il n’est pas rare qu’un intervenant à domicile travaille le dimanche ou les jours fériés. L’aide sociale doit disposer de certaines compétences pour fournir un soutien psychologique et intellectuel à la personne en perte d’autonomie. Cette mission consiste à écouter, à dialoguer, à partager un jeu de société, à lire des livres et des journaux à haute voix, et à assurer le suivi avec les autres auxiliaires (services sociaux, famille, etc.). C’est même la première qualité auxiliaire vie attendue dans le métier. Enfin, il doit l’assister dans la réalisation des éventuelles démarches administratives et dans l’organisation des semaines (prise de rendez-vous, remplissage des documents administratifs, planification du budget, etc.).

Les missions de l’aide à domicile

La liste de missions d’une auxiliaire de vie sociale n’est pas exhaustive. Celle-ci dépend du degré d’autonomie de la personne prise en charge. Dès son arrivée, l’aidant doit lui poser quelques questions sur ses besoins et sur son état de santé.Il pourrait être amené à nettoyer la maison, laver les surfaces vitrées, faire les lessives et repasser le linge, faire des tâches de raccommodage ou réaliser des petits travaux de bricolage (recollage de branches de lunettes, changement d’ampoule, etc.). Il peut aussi fournir à la personne des éléments de confort, comme le réglage du fauteuil, le rehaussage du lit, la vérification des éléments de sécurité, l’assistance médicale, etc. En termes d’alimentation, il peut faire les courses, préparer les repas et aider à la prise des repas. L’aidant à domicile doit également s’occuper de l’hygiène et du confort corporel de la personne accompagnée, et de son autonomie physique. Il doit l’assister au lever et au coucher, l’aider à l’extérieur, assurer sa toilette et son habillage, l’assister aux w.c., entretenir son bassin urinal, etc.

Les qualités requises pour exercer le métier d’aide à domicile

L’auxiliaire de vie sociale doit disposer de certaines qualités. Tout d’abord, pour mieux comprendre les besoins de la personne fragile, et ensuite, pour l’assister plus efficacement. Il doit être l’écoute. De plus, accompagner les personnes fragiles, notamment les personnes âgées, nécessite autant de douceur que de patience. En effet, les personnes âgées sont plus lentes, autant pour manger que pour se déplacer. L’aidant doit s’adapter et non la brusquer. En outre, l’intervenant doit savoir établir un lien de confiance avec la personne aidée. Pour y parvenir, il doit agir avec tact à chaque approche. Il doit également lui redonner le sourire en apportant de la bonne humeur. Il faut aussi avoir une polyvalence dans la réalisation des tâches, une bonne organisation pour déterminer l’ordre de priorité des différentes tâches. Une grande disponibilité, une empathie naturelle et de l’attention pour pouvoir détecter le besoin ainsi que le mal-être de la personne aidée constituent également des impératifs. Le sens de la politesse et une ouverture d’esprit permet d'accepter les différences de coutume et de culture. Il doit savoir garder les confidences de la personne accompagnée, respecter sa vie privée et son intimité, etc. Ce sont des qualités personnelles que l'aidant aura développé grâce à des formations spécialisées. Il peut également être de nature empathique, et ainsi être particulièrement patient et doux.

Quelles formations pour exercer le métier d’aide à domicile ?

L’intervenant doit avoir suivi des formations sanctionnées par des diplômes professionnels de niveau V : CAP petite enfance, CAP assistant technique en milieux familial et collectif, BEP carrières sanitaires et sociales mention complémentaire aide à domicile, diplôme d’État auxiliaire de vie sociale, CAPA Services aux personnes et vente en espace rural. Des diplômes professionnels de niveau IV : bac pro accompagnement, soins et services à la personne option à domicile, bac pro de proximité et vie locale peuvent également justifier la spécialisation. Par ailleurs, toute personne ayant trois années d’expérience professionnelle en accompagnement à domicile peut exercer ce métier. Cela concerne surtout les intervenants directement employés par la personne accompagnée. En outre, l’auxiliaire de vie sociale doit avoir certaines compétences pour utiliser les appareils ménagers, les lits d’hôpital, les produits d’entretien, etc. repasser ou appliquer les techniques de nettoyage, préparer des plats cuisinés, appliquer les techniques de soin pour une personne fragile, appliquer les normes d’hygiène et de sécurité alimentaire et domestique, conduire un véhicule en région rurale pour les déplacements fréquents.

Qu’en est-il de la rémunération de l’auxiliaire de vie sociale ?

Pour les aides à domicile exerçant dans le secteur public, leur rémunération se fait en fonction de leur grade et de leur échelon. Ce traitement comprend la rémunération principale, qui évolue avec l’ancienneté, les diverses primes et les indemnités. Le montant de ces dernières varie suivant de plusieurs facteurs tels que le lieu d’exercice, la durée de l’intervention ou la taille de leur famille. Par ailleurs, l’aide à domicile peut directement être liée par un contrat de travail avec la personne accompagnée. Dans ce cas, la gestion des démarches administratives et juridiques se fait ensemble. Toutes les mentions obligatoires doivent y figurer : l’établissement du contrat, la détermination du salaire, le licenciement, les congés, la maladie, la déclaration des cotisations sociales, le remplacement, etc. La rémunération de l’intervenant se fait par le chèque Emploi Service Universel ou CESU. Il s’agit d’un titre de paiement permettant de payer les services d’aide à la personne à domicile. Deux types de chèques-emploi existent : - Le CESU bancaire : celui-ci est composé d’un chèque et d’un volet social. Ce titre est fourni gratuitement par les banques. Ce type de titre de paiement est plus simple à utiliser étant donné qu’il suffit de remplir le volet social et de l’envoyer au Centre National de Traitement du Cheque Emploi Service Universel ou CNCESU. Le CESU bancaire peut faire office de contrat de travail, de fiche de paie, et de déclaration auprès de l’URSSAF. - Le CESU préfinancé : ce titre, quant à lui, est délivré par les conseils généraux, ou encore par les assurances ou les institutions de retraite mutuelles. Le bénéficiaire ainsi que l’organisme contribuent ensemble dans le financement de ce titre.